Les 5 principes de la résilience dans le stockage cloud
Derrière la promesse de “haute disponibilité”, une réalité souvent bien plus fragile.
Dans le cloud, la résilience est trop souvent réduite à des chiffres ou à des promesses sans jamais interroger l’architecture réelle ni les scénarios de panne majeurs.
Or, une vraie résilience ne se décrète pas : elle se conçoit.
Elle repose sur des choix structurants : nombre de sites, mode de réplication, gestion des clés, capacité à survivre à la perte totale d’un datacenter.
Ces 5 principes posent les bases d’un stockage cloud réellement résilient.
Principe n°1 : Dans UN SEUL datacenter, tu ne stockeras pas
Beaucoup trop de solutions de stockage cloud sont basées sur une architecture centralisée.
C’est-à-dire que le déploiement physique du stockage des données est effectué dans une seule cage, une même salle, un seul datacenter, dans une même ville.
Si, pour une raison inconnue, l’accès réseau à cette cage, à cette salle ou à ce bâtiment, voire à tout le datacenter, était interrompu, les données de l’ensemble des clients d’un pays entier ne seraient plus accessibles et cette interruption pourrait causer des dommages majeurs ou entraîner un allongement significatif du RTO (Recovery Time Objective) et RPO (Recovery Point Objective).
Note sur le stockage cloud centralisé :
Les mécanismes erasure coding locaux, apportant une durabilité de l’ordre de 11×9 (99,999999999 %), ne protègent les données qu’en cas de pannes matérielles locales : un disque défaillant, un serveur en panne ou un switch capricieux. En revanche, ils ne prémunissent pas contre la perte d’accès à la cage, à la salle ou au site lui-même.
Par exemple, vous ne pourrez pas restaurer vos données stockées dans un cloud centralisé en cas de :
- incendie ou dégagement de fumée,
- panne électrique prolongée,
- rupture de fibre ou panne d’opérateur,
- défaillance du système de refroidissement,
- sinistre naturel ou humain affectant toute la zone.
Principe n°2 : Sur PLUSIEURS datacenters, tu stockeras
Pour être qualifiée de « hautement disponible », une architecture doit pouvoir continuer à fonctionner malgré la perte d’un site complet.
Cela suppose :
- au minimum deux sites distincts, idéalement trois ;
- une interconnexion à faible latence entre eux ;
- et une synchronisation active des données ou des services.
Dans ce modèle, la panne d’un datacenter n’interrompt pas le service : les autres sites prennent automatiquement le relais.
À l’inverse, une infrastructure limitée à un seul site, même redondée localement, ne peut garantir ni disponibilité continue, ni reprise sans interruption. Vérifiez auprès de votre fournisseur où vos données sont réellement hébergées, et si un second site indépendant prend effectivement le relais en cas de sinistre.
Sans réponse claire à ces deux questions, votre “haute disponibilité” n’est qu’un concept théorique.
Principe n°3 : Sur la réplication de buckets, tu NE COMPTERAS PAS
Pour se protéger contre la perte d’un site, les fournisseurs de stockage cloud centralisé proposent de répliquer automatiquement les données vers un autre centre de données, de façon plus ou moins “opaque”.
Cette approche, simple et séduisante sur le papier, ne permet toutefois pas à ces fournisseurs de garantir une réelle haute disponibilité, ni une confidentialité maîtrisée des données en cas de sinistre sur le site principal.
En effet, ces copies de “bucket à bucket” appliquent le principe de copie “asynchrone”, bien connu dans le stockage sur disque traditionnel.
Le problème d’une telle réplication asynchrone des données d’un site A vers un site B est qu’elle ne permet pas de garantir que les données répliquées sur le site B sont, à tout instant, le reflet exact de celles du site A.
Pire encore, la copie s’effectue entre des buckets distincts : les données du site A sont lues puis transférées vers d’autres buckets sur le site B. Concrètement, cela oblige le fournisseur à lire les objets stockés dans le bucket A pour pouvoir les transférer vers le site B.
Ce fonctionnement entraîne plusieurs conséquences graves pour la sécurité et la gouvernance des données :
Conclusion :
Cette réplication asynchrone entre un bucket A et un bucket B n’est pas une solution fiable : elle expose les données, complique la gouvernance et dissimule des coûts comme des risques.
Pour garantir la confidentialité, la résilience et la maîtrise des coûts, il faut sortir de ce modèle centralisé et adopter des mécanismes de chiffrement et de réplication conçus, dès l’origine, pour ne jamais obliger le fournisseur à lire vos données.
Principe n°4 : La géo-replication entre 3 SITES, tu utiliseras
Comment ça marche ?
Ce que doit inclure une vraie géo-réplication sur 3 sites :
Principe n°5 : Leviia, tu UTILISERAS
La solution Leviia repose sur une architecture de cloud storage géo-distribuée et apporte les avantages suivants :
Leviia apporte au cloud storage ce que le système RAID apporte à un simple disque dur : résilience, performance et économie.
Leviia Storag3 : notre solution pour vos sauvegardes externalisées.
Chez Leviia, la sécurité de vos données ne repose pas sur une simple copie dans un data center. La géo-répartition est opérée sur 3 datacenters distants, tous situés en France. Même en cas d’incident majeur sur un site complet, Leviia est capable de reconstruire intégralement vos données sans perte ni interruption durable.
- Vous conservez l’accès à vos données, même si un datacenter devient indisponible.
- Aucune action manuelle n’est requise : la bascule est automatique et transparente.
- Pas de perte de données, pas d’interruption de service.
- Un seul abonnement, trois centres de données inclus.